Les Saisons | Maurice Pons
Roman - performance
2021 | 2h30’
Compagnie | l’Éventuel Hérisson Bleu
Mise en scène | Hugo Mallon
Création cinématographique | Ilias El Faris
Avec | Pierre Andrau, Marion Bordessoulles, Logan de Carvalho, Lou Chrétien-Février,
Romain Crivellari, Roman Kané, Aude Mondoloni, Antoine Thiollier.
Chef opérateur/cadreur | Robin Fresson
Création/régie Lumière | Luc Michel
Scénographie | Marine Brosse
Création costumes | Alix Descieux-Read
Création musicale | Léo Kauffmann
Son | Jules Fernagut
Régie vidéo | Camille Gateau
Régie générale/plateau | Ludovic Heime
Chargée de production | Romane Vanderstichele
Production | L’éventuel hérisson bleu
Co-production | Campus décentralisé Amiens-Valenciennes (pôles européens de création le phénix scène nationale Valenciennes et la Maison de la Culture d’Amiens) | Théâtre du Beauvaisis - Scène nationale
Avec le soutien du Ministère de la culture - DRAC Hauts-de-France, de la Région Hauts-de-France, du Département de l’Oise, du CNC (DICRéAM), de la SPEDIDAM, de la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature.
Hugo Mallon est artiste accompagné par le phénix - scène nationale de Valenciennes et la Maison de la culture d’Amiens dans le cadre du Campus du Pôle européen de création
du 29 mars au 2 avril 2023 - La Commune, CDN Aubervilliers
« Les Saisons, écrit par Maurice Pons en 1965, est un roman inclassable, une fable noire insaisissable.
Une parabole sans signification, un roman de fantasy sans magie, l’invention d’un monde qui a ses propres règles et qui entretient avec le réel un rapport déformé.
Cette oeuvre de pure littérature pose avec une grande urgence la question suivante :
Quand nous aurons terminé de détruire notre environnement, pourrons-nous encore prétendre être humains ? Comment vivre encore dans un monde devenu inhabitable ?
C’est autour de ce roman culte qu’Hugo Mallon et Ilias El Faris travaillent à la fabrication d’une forme spectaculaire hybride, une expérience en temps réel, qui mettent en crise le cinéma et le théâtre dans un même geste, avec au centre la question de l’illusion, d’un trouble du spectateur, que Maurice Pons appelait « le malaise émerveillé ».